Le mouchoir à carreaux de Caro

Quand un objet appartient à quelqu'un, c'est alors l'objet de cette personne. On entend, en effet, trop souvent des phrases incorrectes comme : « C'est la veste à mon mari. »

Il est effectivement possible d'employer à après un verbe désignant l'appartenance.
Cette veste appartient à mon mari.
Cette veste est à mon mari.

Mais, lorsque l'appartenance est décrite en complément d'un nom, il faut employer de.
C'est la veste de mon mari.

Il est également possible de compléter un mot sans notion d'appartenance avec à.
C'est une veste à rayures.